L’hypothyroïdie impacte la vision

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Sondage :

Avez-vous déjà rencontré des clients souffrant de troubles thyroïdiens (goitre, Basedow, etc.) ?

Quels symptômes oculaires avez-vous observés chez ces clients ?
(plusieurs choix possibles)

Orientez-vous ces clients vers un professionnel de santé en cas de signes inhabituels ?

  1. Rencontre de clients souffrant de troubles thyroïdiens

Question : Avez-vous déjà rencontré des clients souffrant de troubles thyroïdiens (goitre, Basedow, etc.) ?

Oui : 27,3 %

Non : 27,3 %

Je ne suis pas sûr(e) : 45,5 %

Analyse :

La majorité relative (45,5 %) des opticiens interrogés ne sont pas certains d’avoir identifié des clients atteints de troubles thyroïdiens, ce qui révèle un manque de sensibilisation ou de formation sur les signes spécifiques de ces pathologies.

À peine plus d’un quart déclare avoir effectivement rencontré ce type de cas, ce qui reste faible, probablement sous-estimé à cause d’un manque de diagnostic médical préalable ou d’une absence de lien fait entre symptômes oculaires et pathologie thyroïdienne.

  1. Symptômes oculaires observés chez ces clients

Question : Quels symptômes oculaires avez-vous observés chez ces clients ?
( plusieurs choix possibles)

Yeux secs / larmoiement : 55 %

Sensibilité à la lumière : 55 %

Exophtalmie : 22,2 %

Vision double (diplopie) : 0 %

Aucun symptôme : 11,1 %

Autres : 0 %

Analyse :

Les symptômes non spécifiques comme la sécheresse oculaire et la photophobie dominent, ce qui est cohérent avec l’atteinte oculaire fréquente dans les troubles thyroïdiens, en particulier dans la maladie de Basedow.

L’exophtalmie est présente dans seulement 22,2 % des cas, probablement par manque de reconnaissance clinique de ce symptôme pourtant très caractéristique.

L’absence totale de diplopie est notable, mais peut refléter soit une sous-déclaration, soit un biais d’observation.

11 % des opticiens déclarent ne pas avoir remarqué de symptôme, ce qui confirme l’importance d’un entretien approfondi avec les clients et d’une meilleure formation clinique.

  1. Orientation vers un professionnel de santé

Question : Orientez-vous ces clients vers un professionnel de santé en cas de signes inhabituels ?

Oui, systématiquement : 60 %

Parfois : 30 %

Non, sauf demande du client : 10 %

Analyse :

La majorité (60 %) adopte une démarche proactive, en orientant systématiquement les clients présentant des signes suspects, ce qui est rassurant et conforme à un devoir de vigilance sanitaire.

Cependant, 40 % ne le font pas systématiquement, ce qui suggère un besoin d’harmonisation des pratiques professionnelles.

Le 10 % qui n’oriente que sur demande pourrait poser problème sur le plan éthique ou médico-légal en cas de complication non détectée.

Conclusion générale :

Ce sondage met en évidence :

Un déficit de reconnaissance des signes oculaires liés aux troubles thyroïdiens, notamment par manque d’identification clinique.

Une bonne volonté d’orientation vers le secteur médical, mais non uniforme.

La nécessité de formations ciblées pour les opticiens sur la reconnaissance des signes oculaires systémiques, notamment en lien avec les pathologies thyroïdiennes (Basedow, Hashimoto…).

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