Depuis le 7 janvier 2021, les opticiens sont prioritaires pour la vaccination contre le Covid-19, au même titre, et c’est nouveau, que tous les professionnels de santé.
Ce n’était pas le cas dans un premier temps. Ça l’est désormais, comme annoncé dans un document officiel de la Direction générale de la santé (DGS), publié le jeudi 7 janvier. Le panel de professionnels de santé âgés de 50 ans et plus, ou considérés comme à risques face au Covid-19, qui peuvent bénéficier de la vaccination contre le coronavirus, a été élargi.
Les opticiens, et aussi les kinés, les podologues…
L’ensemble des corps de métier sont désormais concernés, et plus seulement les médecins, les infirmiers et les pharmaciens, comme le voulait la règle édictée le 31 décembre. Les opticiens peuvent donc désormais prendre rendez-vous pour se faire vacciner, comme les dentistes, les kinés, les audioprothésistes, les podologues, les orthophonistes…
Dans sa boutique à Caen, Laurent Cassany, à la tête de Lissac l’opticien, ne veut pas perdre de temps. Mardi 12 janvier, l’un de ses cinq collaborateurs est allé se faire vacciner au CHU. Il a pour sa part pris rendez-vous jeudi 14.
« Il y a de la place pour se faire vacciner »
« C’est une excellente chose que nous puissions en bénéficier, surtout dans la mesure où il y a de nombreux créneaux disponibles au CHU de Caen pour se faire vacciner, explique le professionnel, tout juste âgé de 50 ans. C’est donc qu’il y a les doses et le personnel nécessaires. Et je suis ravi de voir que mon équipe est dans cette optique. Le vaccin, c’est à terme notre meilleure arme pour mettre fin à cette pandémie ».
Malgré les gestes barrières et la mise en place d’un système de rendez-vous obligatoire pour pouvoir entrer dans la boutique d’un opticien, la distanciation n’est pas toujours facile à respecter. Ajustement des lunettes, examens de vue, adaptation des lentilles… les occasions de se rapprocher ne manquent pas. « Être vacciné, ça rassure tout le monde », conclut Laurent Cassany.
Ce changement dans la stratégie de campagne n’est pas encore parvenu jusqu’aux oreilles de tous les professionnels de santé. « Je n’étais pas au courant », confie par exemple Vincent, un opticien installé à Hérouville Saint-Clair, dans l’agglomération de Caen. Il est vrai qu’avec le Covid, en France comme ailleurs, les politiques publiques n’ont de cesse de changer quasiment au quotidien en fonction de l’évolution de la situation.
Source : https://actu.fr/normandie/
RAOUAK